1. La quantité  

La consommation des ressources énergétiques nécessaires à l’envoi de votre mail est démultipliée par le nombre des destinataires. On ne le répètera jamais assez, privilégiez la qualité plutôt que la quantité. Une perte de ressource qui pourrait être amoindrie par des envois plus mesurés, après la sélection d’un panel consciemment étudiés. Ce qui distingue le spam de la newsletter, c’est finalement l’intérêt qu’y trouvent ceux qui reçoivent. C’est pourquoi parfois, rien ne vaut mieux qu’une souscription volontaire.  

Concrètement, que faire : 

  • Permettre et encourager la désinscription.  
    Tout bon gestionnaire d’envois l’impose déjà, la désinscription doit être accessible depuis votre mailing. Au-delà de l’aspect légal, permettre la désinscription laisse le choix à l’utilisateur. On évite ainsi de prochains envois superflus qui constituent une pollution dispensable, autant pour l’utilisateur que pour l’écosystème.  
     
  • Indiquer la fréquence de vos envois.
    Rien d’obligatoire ici, mais cette information permet aux destinataires d’anticiper leur récurrence. Ils peuvent alors juger de s’il est plus confortable pour eux de se désinscrire dès maintenant ou de continuer un bout de chemin ensemble ! 

Enfin, un plus pour l’éco-responsabilité et pour votre entreprise : encourager la désinscription des abonnés inactifs permet d’améliorer votre taux de délivrabilité. Cette statistique influera notamment sur les prochaines distributions de vos courriers qui éviteront d’être considérés comme spam. Réduire le nombre d’envoi, c’est aussi diminuer l’effort financier associé à l’abonnement aux outils de diffusion et préserver la délivrabilité de vos newsletters. 

2. Le poids

Allant de pair avec le nombre d’envois, le poids de chaque newsletter a son impact. Diminuer leur taille favorise un affichage rapide sur les connexions limitées, parvenant au plus grand nombre dans une plus grande variété de situations. Cet avantage fait d’une pierre deux coups, en termes d’accessibilité et d’éco-responsabilité. Gardez en tête qu’une bonne newsletter oriente vers des contenus. Elle présente aux destinataires des opportunités de découvertes, plus qu’elle ne leur impose la lecture d’articles indigestes sous ce format. 

Concrètement, que faire : 

  • Faire coopérer designers et intégrateurs.
    La symbiose de leur expertise n’aura jamais été aussi importante. Le design doit être compatible avec la production d’un code simple. 
  • Appeler les images d’un stockage extérieur au mail.
    Diminuer le poids des images et favoriser le texte brut plutôt qu’un texte dans une image. Le poids comme l’accessibilité n’en seront que meilleur. 
  • Favoriser les redirections en suscitant l’intérêt.
    Votre mailing a sans doute plus d’ambition que d’être lu et jeté. N’en dites pas trop, engagez vos lecteurs vers un contenu plus riche en ligne, sur vos réseaux, sites ou plateformes de commerce. 

3. Le stockage

Chaque mail préservé a un coût. On a tendance à l’oublier car il ne prend pas beaucoup de place sur notre bureau. Lui et l’ensemble de ses semblables oubliés dans nos boîtes de réception s’entassent et pèsent sur nos capacités globales de stockage. Selon Frédéric Bordage, spécialiste du numérique responsable :
« en supprimant ces vieux mails, on agit sur 0,0005 % de notre pollution numérique. » Si cette statistique peut sembler négligeable, cette attention s’inscrit néanmoins dans une démarche plus globale, visant à limiter l’impact du web sur l’environnement et ses utilisateurs. 

Concrètement que faire : 

  • Dans un premier temps, soutenir des projets comme celui de zerocarbon, visant à faciliter la suppression des messages marketing temporaires, après qu’ils soient devenus obsolètes. 
  • En attendant de meilleures solutions : sensibiliser vos destinataires.
    En envoyant votre mail, vous générez le premier coût qui peut en entraîner bien d’autres. Vous avez la responsabilité d’en limiter l’impact en les informant de leur capacité à agir à leur échelle. Vous pouvez par exemple ajouter une mention « Vous avez terminé votre lecture, n’hésitez plus, supprimez ce courrier ! ». Sur le papier, la démarche peut paraître contre-productive. Mais elle rééquilibre votre engagement entre marketing et éco-responsabilité. 

La quantité, le poids et le stockage sont les facteurs sur lesquels influer. Mais avec 319 milliards de mails envoyés par jour, il est un curseur à replacer plus justement entre nécessité marketing et impact environnemental. Chacun avec son expertise a son rôle à jouer et des pratiques à faire évoluer pour limiter nos impacts du quotidien. « Savoir s’entourer » serait, en conclusion, un levier bonus. Pour toutes vos ambitions de campagne mailing, vous pouvez être accompagné par des professionnels qui partagent les mêmes valeurs, le même engagement. Interrogez les prestataires qui vous entourent sur les actions concrètes mises en place dans leur activité pour valoriser vos projets tout en épargnant notre environnement autant que faire se peut.

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